Le Club Soroptimist Mons-Borinage peut être fier que son implication dans le projet lié à l’ASBL Violences Mariages Forcés ait été soutenu par la fédération européenne du Soroptimist International (SIE) d’autant que le Fonds d’Actions SIE n’est accordé qu’un seule fois durant le Biennium 2024-2025.
Nul doute que le club Soroptimist Mons-Borinage a été sensible à la situation des femmes qui subissent les violences dans le cadre des mariages forcés encore trop nombreux dans notre pays notamment. Grâce à l’aide financière obtenue du Fonds Projets du Soroptimist Belgium mais également du Fonds d’action SIE, l’ASBL pourra aider ces femmes en situation précaire.
Comment supporter encore de nos jours que Nadia, Imane, Helena, Catherine, Leïla, Ikram et tant d’autres ont eu leur vie brisée par un mariage forcé qui pour certaines ont entraîné la mort ou des coups ou des viols.
Voici le discours de la famille :
« Tu ne peux pas sortir. Et surtout pas comme ça. Le maquillage, c’est pour les putes. Tu ne vois pas comme tu t’occidentalises ! Tu t’habilles comme une traînée. Je suis ton père. Je sais ce qui est bon pour toi. Je te connais mieux que toi-même.
Que vont dire les grands-parents, la famille, les voisins ? Que je n’ai pas su me faire obéir par ma propre fille ! Tu me déshonores ! Tu fais honte à toute la famille.
On va te marier ! Et plus vite que ça ! Ça va te guérir ! Et si tu n’obéis pas, je te tue ! Tu m’as entendu ? Je te tue. »
Tel est le destin de ces femmes qui sont obligées de se marier parce que c’est leur devoir et si elles refusent elles sont rejetées par la famille ou même tuées.
Chaque année, 12.000.000 de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Soit 23 filles par minutes. 1 fille toutes les 3 secondes. A ces chiffres s’ajoutent les situations qui ne sont pas dénoncées, par crainte des répercussions.
La pratique des violences liées à l’honneur, du mariage forcé et des mutilations génitales est liée à l’immigration, certaines communautés étant plus touchées que d’autres. Ce sont des pratiques culturelles inadaptées à notre société et illégale, tant sur le plan national qu’international
Les victimes sont majoritairement des femmes, mais des hommes aussi sont touchés.
La notion d’honneur de la famille est une constante dans la pratique des mariages forcés. C’est au nom de cet honneur que les familles exercent un contrôlent sur le comportement de leur fille et que le refus de se plier aux normes du groupe constitue un acte grave.
Aucune religion n’impose le mariage forcé, ce sont les traditions qui s’en chargent.
Toutes les victimes de mariage forcé expriment une détresse psychologique extrême, d’autant qu’elles ne savent ni où ni comment demander de l’aide.
Les menaces qui pèsent sur elles sont très lourdes.
Fermer les yeux sur la pratique des violences liées à l’honneur, du mariage forcé et des mutilations génitales sous prétexte des différences culturelles, est incompatible avec le respect de la loi et du code pénal belge.
L’ASBL Violences Mariages Forcés est sollicitée par ces femmes et filles pour trouver l’aide financière, juridique et sociale nécessaire pour échapper à ces mariages et se reconstruire.
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