6 février – journée internationale contre l'excision
En Belgique, il y aurait près de 2000 petites filles qui risquent l'excision. Depuis 12 ans, une loi interdit pourtant les mutilations génitales sur le sol belge ou pratiquées à l'étranger sur des enfants vivant en Belgique.
En matière de mutilations génitales, les plaintes sont rarissimes. Tout se passe à l'intérieur de la famille, dans des milieux par ailleurs bienveillants à l'égard de l'enfant. Il faut donc qu'une personne extérieure dénonce les faits, un médecin de famille par exemple. Mais encore faut-il qu'il soit mis au courant.
Cette loi reste une bonne chose malgré l'absence de condamnation
il est évident que "si les personnes sont informées qu'elles risquent 3 à 5 ans d'emprisonnement si leur fille est excisée, elles seront certainement plus attentives".
Et cette loi a aussi une compétence extraterritoriale : un acte posé à l'étranger, sous les pressions de la famille lors d'un retour au pays, peut également entraîner des poursuites en Belgique.
En Belgique, il existe 2 associations luttant contre les mutilations génitales féminines (MGF). Il s'agit du GAMS et de INTACT.
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