25 novembre – Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

25 novembre – Journée Internationale pour  l’élimination de la violence à l’égard des femmes

En 1999, l’Assemblée Générale des Nations Unies a fixé au 25 novembre la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Le problème de la violence à l’encontre des femmes et des filles prend les proportions d’une vraie pandémie. Une femme sur trois dans le monde a déjà été battue, contrainte aux rapports sexuels ou victime d’autres mauvais traitements, généralement par un proche.

Cette journée trouve son origine en 1960, c’est en effet le 25 novembre 1966 en République Dominicaine que furent sauvagement assassinées les trois sœurs Mirabal, opposantes politiques, sur ordre du dictateur Rafael Trujillo (1930-1961).

Les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes de la façon suivante : « Tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer  aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privé ».

La violence à l’encontre des femmes et des filles, qu’elle soit le fait d’un partenaire intime ou de nature sexuelle, est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme.

Les enfants grandissant dans des familles où sévit la violence du partenaire, peuvent souffrir d’une multitude de troubles comportementaux et émotionnels susceptibles de provoquer ces mêmes violences dans leur vie d’adulte ou d’en être victime.

 

Il y malheureusement tant de formes de violence et de discrimination envers les femmes et les filles. Considérez ce qui suit :

 

* Une femme sur trois a été battue, contrainte au sexe ou autres maltraitance dans sa vie

* Selon un rapport récent, des 800.000 personnes trafiquées à travers les frontières internationales 80% sont des femmes

* Les femmes travaillent deux tiers des heures de travail du monde mais gagnent seulement 10 % des revenus mondiaux et possèdent moins de 1% des biens du monde.

* Sur un total de 550 millions de travailleurs pauvres, 330 millions (60 %) sont des femmes

* Les Nations Unies estiment que globalement les soins non rémunérés des femmes vaut jusqu'à 11 billions $ par an.

* Les deux tiers des 880 millions d’adultes illettrés sont des femmes

* Parmi les enfants plus des 110 millions qui ne fréquentent pas l'école, environ 60 % sont des filles

* A l’âge de 18 ans, les filles ont reçu en moyenne 4 ans et demi moins d’éducation que les garçons

* Les grossesses et les problèmes de santé liés à l'accouchement coutent  la vie de près de 146.000  adolescentes chaque année.

* Dans les pays en développement environ 450 millions femmes adultes sont malades, conséquence directe de la malnutrition au début de leur vie.

* Deux millions de filles et de femmes sont soumises à la mutilation génitale chaque année et des milliers souffrent inutilement de fistules obstétriques.

 

Que pouvons-nous faire ?

La stratégie de prévention primaire donne les meilleures preuves d’efficacité pour éviter la violence. Il faut éduquer dès le plus jeune âge.

La sensibilisation ainsi que le soutien des entités de lutte contre toutes formes de violence envers les femmes et les filles sont très importants !

Je vous invite à porter un accessoire orange ce 25 novembre prochain pour prendre position contre la violence envers les femmes et les filles !

 

Gerda Rosiers,

Présidente SIB, 2012-2014